Organistes

Alléluia ! Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le dans les hauteurs. (Ps 148, 1)

 

Jean-Philippe Rameau

Notre musicien nait le 25 septembre 1683 à Dijon. C’est un compositeur dont l’œuvre est essentiellement lyrique, et un grand théoricien. Organiste, il n’a hélas laissé aucune page pour l’orgue. Il a écrit par contre pour le clavecin (des pages originales, ainsi que des transcriptions).

A 18 ans, il fait un bref voyage d’études musicales en Italie, on le trouve également à Montpellier et à Avignon.

1702 :
C’est son premier passage à Clermont
(bail de 6 ans, touche l’orgue, enseigne et instruit savamment un enfant de chœur, et est tenu d’accorder l’orgue)

En 1706, il est à Paris (la préface de son 1° livre de pièces de clavecin dit : organiste des Jésuites). Il est organistes dans plusieurs église.
1709 : retour à Dijon (pour la succession de son père)
1713 : il est organiste à Lyon (église des Jacobins)

1715 : retour à Clermont (contrat de 19 ans … il y reste 8 ans)

En 1722 : il édite son traité d’harmonie, et est à Paris
1726 : il se marie (il a 42 ans, et il épouse Marie-Louise Mangot qui en a 19), puis il rencontre le fermier général « De la Poupinière », un des hommes les plus fortunés de France. Il bénéficiera de son amitié durant 20 ans)
1733 : son premier succès : Hyppolyte et Aricie

Il décède le 12 septembre 1764.

Il aura écrit principalement 26 opéras ballets, et 4 traités : 1733 : Traité de l’harmonie réduite à ses principes naturels ; 1726 : Nouveau système de musique théorique ; 1737 : Génération harmonique ; 1750 : Démonstration du principe de l’harmonie.

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Organistes du Grand Orgue Merklin de la Cathédrale de Clermont-Ferrand

Edmond Lemaigre (1849-1890) :               1877 – 1886

Aloÿs Claussmann (1850-1926) :             1886 – 1926

Louis Gémont (1872-1936) :                     1926 – 1936

Michel Boulnois (1907-2008 ) :                 1936 – 1937

Jean Raffier (1913-1973) :                         1937 – 1973

Denis Mathieu-Chiquet (1955 – 2014) :     1973 – 1979

Roger Moreno (1937 – ) :                             1978 – 2000

François Clément (1957 – ) :             2000 – 2016

Didier Coudert :                         1978 – 

Jean Baptiste Létang :                  2016 – 

 

 Didier Coudert (organiste cotitulaire depuis août 1978) nommé par le chanoine Craplet.
Edith de Saint-Victor (organiste suppléante depuis 2010 à 2012) nommé par le Père Philippe Piollet.
Jean Baptiste Létang (2° cotitulaire en décembre 2014) nommé par le Père Paul Destable.
Axel de Marnhac : suppléant depuis septembre 2016, nommé par le père Paul Destable.
Clément de la Rouzière : suppléant depuis septembre 2016, nommé par le père Paul Destable.

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Edmond Lemaigre (1849-1890)

organistes Cath Clermont 012Dans un article de Mai 1883 de « La renaissance musicale », on peut lire : « … une exquise prière en sol bémol, d’Ed. Lemaigre, organiste de la cathédrale de Clermont-Ferrand, digne successeur du grand Rameau, qui fit résonner, pendant plusieurs années, le beffroi de cette antique église. Mélodie suave, harmonie exquise, modulations bien déduites, tels sont les mérites de la prière de M. Ed. Lemaigre »

« Il semble qu’on puisse compter quatre générations successives de  musiciens dans la famille : le premier aurait été Maître de Chapelle du Grand Duché de Luxembourg vers 1790 ; le second, Jules, était directeur de l’institut de musique de la ville de Pontoise ; ceci est attesté pour l’année 1796 ; « le 24 juillet 1796 – Gautrin, auteur de chansons révolutionnaires est adjoint à Lemaigre, directeur de l ‘Institut de Musique » ; le troisième, Théodore, le père d’Edouard, était professeur de musique à Clermont-Ferrand, où il fonda la Société Lyrique ; Le quatrième, Edmond, est né à Clermont-Ferrand.» (source : Bernard Lemaigre)

Edmond Lemaigre est né le 25 juin 1849 à quatre heures, « de Mr Théodore Adolphe Lemaigre, professeur de musique … et de Dame Marie Suzanne de Guitard, son épouse, auquel il a donné le prénom de Jules Edmond … ». Le père, âgé de 27 ans, (né à Pontoise, mort à l’âge de 66 ans, il décèdera le 27 Juin 1888 à son domicile, rue Ballainvilliers à Clermont) habite avec sa famille au 7, rue St Genès à Clermont.
Ancien élève des Frères des Ecoles chrétiennes au pensionnat de Clermont. Il va ensuite à Paris étudier avec Batiste, ami de Merklin, puis revient à Clermont dès 1874 pour suivre la construction du Grand-Orgue de la cathédrale, et prendre ensuite ses fonctions d’organiste en 1877. Le nom des Lemaigre est également associé à l’orchestre du Casino de Royat. Dirigé par le père, il le sera par Edmond à partir de 1883.
En 1886, il quitte Clermont « Attaché à la Cathédrale de Clermont-Ferrand, en qualité d’organiste des grandes orgues, M. Lemaigre vient d’abandonner son poste pour se fixer parmi nous. Paris lui offrira très certainement les débouchés que mérite son talent. ». En 1888, il est « organiste des concerts du Trocadéro » à Paris.
Edmond avait été nommé membre de l’Académie de Sainte-Cécile de Rome en 1875, puis avait reçu la décoration de l’ordre du Christ (Portugal) en 1884. En janvier 1890, il est nommé officier de l’Instruction publique.
Il décède en Juin 1890, jeune, à 41 ans. « Il semble qu’il soit mort, soudainement, d’une crise cardiaque, juste au moment où il avait été appelé à devenir le directeur des Concerts classiques de Monte Carlo» (Bernard Lemaigre)

Ainsi donc la vie de notre musicien se sera partagée entre deux villes: Clermont-Ferrand, au 3 rue Dellile et Paris, au 62 rue du Rocher.

Pianiste et organiste, il est également compositeur et chef d’orchestre.

Il faut noter que la ville de Clermont-Ferrand a rendu hommage à Lemaigre, en lui attribuant la place qui se trouve au pied des tours de la cathédrale, … en haut d’une rue bien connue des clermontois.

 

Catalogue des œuvres d’Edmond Lemaigre :

D’après la presse d’époque :
–  chez l’éditeur Gautier, rue Meslay, trois motets à quatre voix mixtes, » Ave verum, Tantum ergo et O salutaris ». (aussi un Ave Maria, ce qui fait 4)
– « L’Ange de Minuit » Valse
– « Phaélon » (1884)
– « Valse : les Sirènes »
– « grande valse de concert : une Nuit bleue à Venise »
– « Souvenir » mazurka de salon (pour piano)
– « la Vallée », pastorale (pour piano)
– « Danse mauresque » avec accompagnement obligatoire du tambour de basque
– « Contemplation » (instruments à cordes), « Marche d’archers » et « Danse mauresque » (orchestre)
– «  Scènes romantiques », dédiée à J. Massenet (orchestre)
– « Rêverie sur la mer calme »
– « Fragment symphonique » (orchestre)
– « quintette pour instruments à cordes » intitulé Gavotte pompadour (C’est le genre Louis XV)

 

BN : Catalogue Fonds de Conservatoire
– « Fior della Speranza », Polka Mazurka. 2 versions : pour piano et pour musique militaire (Clermont-Ferrand, Laussedat et fils ainé, 1868)
– « La vallée de Royat », pastorale pour piano (Clermont-Ferrand, Laussedat 1878)
– « Echo du Petit Trianon », Gavotte Louis XV pour piano (Leduc 1881)
– « Souvenirs d’Auvergne, bourrées et montagnardes, suivies de 3 bourbonnaises et 2 villageoises, transcrites pour piano » (Leduc 1881 et 1890) d’Auvergne et – du Vivarais (et chez l’auteur, 3 place Delille)
– Fragments symphoniques pour orchestre n°1 : « Contemplation » pour instruments à cordes , n° 2 : « Marcietta des archers » (Paris Richault 1883)
– « Marcietta des archers pour piano » (Paris Richault 1883)
– « Royat-valse » pour piano (Paris Richault 1883, 1889)
– « Orientale » pour piano (Paris Richault 1884)
– « Sherzo-valse » pour piano (Paris Richault 1884)
– « Danse mauresque » pour piano ou pour orchestre (Paris Richault 1884)
– « Séduction- valse » pour piano (Paris Richault 1884)
– « 12 pièces nouvelles pour orgue » divisées en 3 cahiers (Paris Richault 1886-1889)
– « Petites pièces romantiques » pour piano (ronde militaire, le sommeil d’Endymion, Danse des saisons) (P, Goujon et Meiners 1887)
– « Danse des saisons, valse de salon pour piano » Leduc 1895

 

Aloÿs Claussmann (1850-1926)

On connaît un peu la vie de Claussmann par quelques clermontois : Pierre Balme ainsi que Joseph (puis son fils Pierre) Desaymard. (Documents de la BMU de Clermont-Ferrand).

Aloÿs Claussmann

Monument Claussmann

Claussmann, un musicien dont l’Auvergne peut et doit se montrer fière, est alsacien d’origine,né en 1850, à Huffotz, dans l’arrondissement de Mulhouse. Il entre en 1867 à l’Ecole Niedermeyer à Paris, d’où il sort avec le 1er prix de piano et d’orgue avec son Maître Lefèvre (1869 et 1870), et avec le grand prix de composition musicale (1872), récompense exceptionnelle décernée par le Ministre. A la suite de la guerre de 1870, il opte pour la nationalité française, puis se fixe à Clermont à l’âge de 23 ans. En 1877, il s’y marie avec Mlle Marguerite Barthélémy ; le jeune ménage habite alors au « 46 place de Jaude » à Clermont-Ferrand et aura une fille Madeleine en 1878. Il ne quittera ensuite plus l’Auvergne jusqu’au dimanche 7 novembre 1926, jour de sa mort. Il a alors 76 ans.

En 1873, il est nommé Maître de chapelle de la Cathédrale.
En 1886, il prend possession des claviers du Grand Orgue et en devient le titulaire.

Durant cinquante ans, il marquera la vie musicale clermontoise en créant et dirigeant : la Société Philarmonique en 1881, le Choral mixte en 1897, le Conservatoire Municipal en 1909 et la Société Symphonique du Conservatoire en 1911.

« Ses œuvres trouvaient accès auprès des grands éditeurs, étaient exécutées fréquemment à la Société nationale, accueillies avec faveur par le critique, couronnées dans plusieurs grands concours (celui, par exemple, de la  Société des Compositeurs) »

Pour l’orgue, on peut retenir sa Toccata, sa Fantaisie héroïque, sa méditation, son nocturne …

« Cet organiste de la cathédrale, que les fidèles apercevaient à peine quand il se faufilait vers son clavier, toujours frileux et emmitouflé, avait écrit des pièces pour orgue qui comptent parmi les classiques de cet instrument et qu’on joue partout où il y a de grandes orgues, en France, en Europe, en Amérique. Ce professeur de piano, qui usa sa vie au gagne-pain des leçons, était traité – j’en puis porter témoignage – en compagnon, en égal dont on prend les avis, par deux des maîtres dont les noms dominent le mouvement musical de notre temps : Gabriel Fauré et Paul Dukas. » (Source : Pierre Balme)

Son œuvre est assez considérable, et reflète un musicien cultivé et intègre.

Elle totalise 95 opus, soit 544 pièces identifiées (22 pièces de violon ou violoncelle – 62 chants et mélodies – 110 pièces piano – 350 pièces d’orgue) et une cantate Pierre l’Ermite dont il ne reste que les paroles.
« Mises à part ses composition pour orgue, c’est surtout à sa « sonate pour piano », et à sa « sonate pour piano et violon » qu’il attachait du prix. »

Il décède le dimanche 7 Novembre 1926, à 76 ans.

Un monument élevé à sa mémoire fut inauguré à Clermont le 27 novembre 1932.
Il se situe à l’angle des rues Blatin et Morel-Ladeuil.
Une rue également porte son nom, au dessus de la place d’Espagne.

 

Louis Gémont (1872-1936)

Né à Clermont le 18 septembre 1872, il entre à 15 ans (1887) à l’Ecole Nierdermeyer à Paris et obtient le prix du ministère en 1892. En 1894, Mgr Belmont le choisit comme directeur de la maîtrise de la cathédrale de Clermont. En 1897, il obtient au concours la direction de la chorale primaire des enfants de Lutèce  et devient organiste de St Laurent à Paris. En 1900, il fonde à Paris une chorale mixte. (Pour l’un, son esprit brouillon l’empêcha de réussir comme il l’aurait pu, pour un autre, la maladie l’obligea à quitter Paris)
Il revient à Clermont comme organiste de Notre-Dame-du-Port, puis, « en 1921, il fut choisi pour succéder, au grand orgue à Aloÿs Claussmann, en même temps qu’il lui succédait aussi à la direction de l’École Nationale de Musique »

« Élève de la Maîtrise, il avait attiré, par ses dispositions de musicien en herbe, l’attention de Mgr Boyer qui l’envoya à l’école Niedermeyer. Il étudia, là-bas, sous des maîtres réputés : Letocart et Busser, et fit des progrès assez rapides pour se voir offrir des postes d’organiste à Paris…
Directeur de l’Ecole Nationale de Musique, il dirigeait une séance artistique au Conservatoire lorsqu’il s’affaissa au pupitre en pleine exécution  »
(Semaine Religieuse p.448)

Parmi ses œuvres :

Hymne du sacre de Mgr Henri Bernard (Evêque de Perpignan) – Pour la patrie ! ou Vercingétorix : drame historique en vers en cinq actes, six tableaux. – Jeanne d’Arc, cantate pour soli, chœur et orchestre (ou : ode dramatique en trois parties pour orgues ou orchestre et chœurs) – le Chant des Croisés – diverses mélodies – Motets – Jesu dulcis à quatre voix – Hymne triomphal à quatre voix d’hommes (pour l’inauguration à Vendôme de la statue de Rochambeau) – Une berceuse à quatre voix d’hommes – Passe-pied Louis XV pour piano.

Organiste cathédrale Clermont : Louis Gémont

Dans la cour du Conservatoire

Dans la cour du CRR se trouve une sculpture de grande taille représentant Louis Gémont aux claviers de l’orgue, avec quelques allégories au dessus de lui. Voici le cartouche

« A
Louis Gémont
Directeur de l’Ecole Nationale de Musique de Clermont-Ferrand
Organiste du Gd orgue de la Cathédrale compositeur apôtre de la musique
Mort à son pupitre
1872-1936
Hommage affectueux reconnaissant de ses amis et élèves. »

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Michel Boulnois

Organiste Cathédrale Clermont : BoulnoisOn voit dans quelques articles de la semaine religieuse le nom de Michel Boulnois.
Quelle fut sa place à la cathédrale ? Ne fit-il que des remplacements ? fut-il nommé organiste ?Il reste cependant que l’année avant qu’il ne tienne les claviers de l’orgue de l’église Saint-Philippe-du-Roule à Paris (durant 53 ans, entre 1937 et 1990 !)
il est donc possible qu’il ait eu une place à Clermont le temps que le Chanoine Raffier, alors séminariste, soit nommé organiste.

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Jean Raffier : (1913-1973)

Né à Brassac les Mines le 24 janvier 1913, Il eut sa mère pour premier professeur de solfège et piano. Puis il fut élève à la Maîtrise, et commença alors à jouer l’orgue de la Cathédrale. Sur les conseils de Mgr Piguet, alors évêque de Clermont, il alla à Mâcon travailler avec Maurice Lenormand (disciple d’Eugène Gigout). Ordonné prêtre en juin 1937, il est nommé le mois suivant organiste de la cathédrale et maître d’études à la Maîtrise. Il sera plus tard (en 1948) honoré de la mozette décanale (court camail, autrefois porté par les cordeliers, puis par certains dignitaires ecclésiastiques. Ici « décanal » désigne la qualité de doyen). Il devient chanoine honoraire de Clermont en 1960. Il décéde le 31 juillet 1973.

Il avait également des talents de peintre et de sculpteur. (remerciements à Claude Robin, organiste à Notre-Dame aux Neiges d’Aurillac)

 

Denys Mathieu-Chiquet (1955-2014)

cathédrale de Clermont : organiste

Denys Mathieu-Chiquet

Originaire de la Marne, il fait des études d’orgue à Lyon.
En 1973 il est nommé titulaire des grandes orgues Merklin 1877 de la cathédrale de Clermont-Ferrand. Il y restera 5 ans.
Il quittera Clermont en 1978 pour s’installer à Paris.

Voir un article plus complet de Christophe d’Alessandro et de Denis Havard de la Montagne sur le site « Musimem.com »

 

Roger Moreno

D’origine espagnole, Roger Moreno est né à Rabat et il a débuté par le piano. A 23 ans, il se met l’orgue et obtient le premier prix du conservatoire de Versailles. Il a eu comme professeur André Marchal, organiste à Sainte-Eustache à Paris.
Il est organiste à la cathédrale de Clermont-Ferrand de 1978 à 2000. Il tient l’orgue avec Didier Coudert qui est nommé Co-titulaire (août 1978)
Roger Moreno a enseigné au conservatoire de Thiers et a été l’organiste titulaire de la cathédrale de Clermont-Ferrand, pendant plus de vingt ans. Depuis 2000, il est organiste à la cathédrale de Toulon.

Organiste cathédrale Clermont : Moreno

Roger Moreno

Il a enregistré un 33 tours en janvier 1982 avec Roger Guerin / Lugduvox.
Ce disque contient la Première sonate opus 42 d’Alexandre Guilmant, la Suite pour orgue en 4 mouvements de Daniel Meier,
la Toccata des « Douze Pièces pour orgue » de Théodore Dubois, et le Fiat Lux du même compositeur.

 

François Clément (1957-)

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François Clément

Nommé en 2000 par l’archiprêtre François Fabre, avec Didier Coudert co titulaire.

Élève de Gaston Litaize et d’André Isoir, François Clément est depuis 1996 professeur au C.R.R. de Clermont-Ferrand. Il a été titulaire des grandes orgues de la Cathédrale jusqu’en  2016, après avoir été celui de la cathédrale du Puy.

Son répertoire s’étend du XVIe à la musique contemporaine ; il a créé diverses œuvres (voir son site), dont « La messe sur le monde » à l’occasion du colloque sur Teilhard de Chardin. Il a joué en Grande Bretagne, au Portugal, en Allemagne, en Biélorussie, en Suisse…

Il a enregistré plusieurs disques d’orgue seul, dont 4 à la cathédrale de Clermont. Son dernier enregistrement à la cathédrale est consacré à Edmond Lemaigre, un de ses prédécesseurs à Clermont. Il a également enregistré plusieurs CD à l’abbaye de Fontgombault, et à l’abbaye de Randol.

Père de famille nombreuse, il forme avec sa femme et ses enfants un orchestre unique en France, composé de 9 musiciens et 15 instruments. Des interprétations remarquables, des talents multiples : tout cela réjouit et comble les auditeurs.

Jean-Baptiste Létang cotitulaire (en décembre 2014), nommé par le Père Paul Destable.

François Clément démissionne en 2016.

 

 

 

 

organiste cathédrale Clermont Didier Couderc

Didier Coudert

Didier Coudert (1958-)

Didier Coudert et Jean-Baptiste Létang sont depuis l’été 2016 deux co-titulaires, et deux suppléants ont été désignés : Axel de Marnhac, et Clément de la Rouzières.

Texte et Photos François Clément