Et je proclame ton nom devant mes frères, je te loue en pleine assemblée.
(Ps 21, 23)
Sur l’autel se trouve une statue de Notre-Dame de Pitié en bois polychrome, de facture baroque (XVIIe siècle).
Sur la paroi de gauche sont représentés, d’abord le chanoine Thomas Besson (fin XVe), puis, sous une arcature trilobée, des chanoines coiffés de l’aumusse, et un clerc, tous des membres de la famille de Jeu (fin XIIIe siècle). Un ange les introduit au Paradis.
Les vitraux ( voir détail : vitraux)
Les trois fenêtres racontent la vie de saint Bonnet, qui fut évêque de Clermont à la fin du VIIe siècle. Après une éducation soignée, il fut nommé « référendaire » (premier ministre) à la cour de Sigisbert II, roi d’Austrasie, à Metz. Puis il alla comme gouverneur à Marseille dans les années 670.
A ce moment-là, son frère Avit, alors évêque de Clermont, mourut et désigna Bonnet pour successeur. Saint Bonnet resta 10 ans à la tête du diocèse, puis se démit de ses fonctions, et prit l’habit de bénédictin au monastère de Manglieu.
Il mourut à Lyon lors du retour d’un pèlerinage à Rome. Ses reliques furent ramenées en grande solennité à Clermont.
La cathédrale a conservé jusqu’à la Révolution une très antique chasuble, que l’on disait avoir été donnée par la Vierge Marie à saint Bonnet ; cette relique était vénérée lors des fêtes de la sainte Vierge.