Heureux les hommes dont tu es la force : des chemins s’ouvrent dans leur cœur !
(Ps 83, 06)
Saint-Austremoine fut le premier évêque d’Auvergne. Il fut envoyé par les successeurs des apôtres en Gaule, sans doute vers 300. Martyr (ou non?, les légendes divergent…), son tombeau fut oublié par les habitants d’Issoire, puis retrouvé. Ses reliques furent transférées au VIIe siècle à Volvic, puis en 764 à l’abbaye de Mozac.
L’autel et retable en bois doré sont du XVIIIe. Sur l’autel se trouvent trois statues : Saint-Austremoine (statue du XIXe) au centre, encadré par deux Jésuites : saint Ignace de Loyola et saint François-Xavier. Ces dernières statues sont du début XVIIe. Peut-être proviennent-elles de l’ancien collège jésuite.
Un panneau sculpté du XVIIe représente la Confirmation. Le confessionnal en bois sculpté est également du XVIIe.
Les verrières de cette chapelle en l’honneur du fondateur du diocèse comptent parmi les plus belles de la cathédrale. Par l’élégance du dessin, l’aisance de la composition, elles supportent la comparaison avec l’œuvre des ateliers de la Sainte-Chapelle. Dans les fenêtres latérales, les médaillons accolés sont séparés par des tours de Castille, ce qui a pu faire penser à un don de la famille royale à l’occasion du mariage à Clermont de Philippe le Hardi, fils de saint Louis, avec Isabelle d’Aragon, en 1262 (aucun document ne le prouve cependant).
Le récit se déroule de bas en haut. Schématiquement, on trouve dans la fenêtre de droite la vie de Saint-Austremoine, au centre sa passion et la redécouverte des reliques, et à gauche la vénération des reliques, et les miracles dus à celles-ci… Cependant, la recomposition des verrières au début du XXe présente certaines incohérences.