Chapelle de la Genèse

En toi est la source de vie ; par ta lumière nous voyons la lumière.
(Ps 35,10)

 

Cette chapelle fut construite selon les plans de Viollet-le-Duc entre 1866 et 1884, c’était alors la chapelle des fonts baptismaux.

Elle contenait primitivement le vitrail qui se trouve maintenant au nord : saint Austremoine baptisant saint Cassius, ce saint dont la maison abrita les premiers chrétiens d’Auvergne

Le vitrail de la Genèse fut exécuté par Alain Makaraviez et Edwige Walmé. La commande avait été faite par le chanoine Bernard Craplet en même temps que celle de l’Apocalypse.  Il a fallu 10 ans pour avoir l’autorisation de placer ce deuxième vitrail, et la mort du chanoine faillit interrompre le projet. Mais celui-ci fut repris par l’archiprêtre Georges Fournet, et les « Amis de la Cathédrale », et exécuté en 1990-1992.

De la même façon que pour le vitrail de l’Apocalypse,les scènes ont été choisies par le chanoine, et les représentations laissées à l’imagination des artistes. Le récit se déroule comme dans les verrières médiévales, de bas en haut et de gauche à droite. La Création commence par l’irruption de la Lumière, grâce aux mains de Dieu qui séparent le Ciel et la Terre. Après l’apparition des animaux dans la mer, puis sur la terre, le Créateur sort Eve des côtes d’Adam, l’homme de glaise. Une des scènes les plus réussies est l’arbre du Bien et du Mal, préfiguration de la Croix, encadré par Adam de face à gauche et Eve de dos, à droite. Alain Makaraviez et Edwige Walmé ont multiplié les symboles et une longue contemplation peut seule éclairer tous les sens cachés.

La rosace du haut montre la Vierge Marie tenant son fils, reprenant l’iconographie des Vierges romanes. Ils sont encadrés par les prophètes et les Rois annonçant la Naissance, la Passion et la Rédemption.

cathedrale de Clermont ; vitraux contemporains, Vierge