Les retables du XVIIIe proviennent d’anciens couvents de Clermont : fermés fin 1790, ou début 1791, leur mobilier avait été entreposé sans être détruit, contrairement à celui des églises de la ville fermées, ou démolies en 1793. Lors du retour de Mgr Périer, et sous la Restauration, des autels et des statues confisqués furent confiés à la cathédrale, entièrement vidée en 1793.
L’exemple le plus impressionnant est le retable des ursulines, dont l’histoire a été retracée par Mme Catherine Carton : le prix-fait de ce retable, puis les lettres de Mgr Périer demandant du mobilier. Cf article, et le livre de « la Cathédrale de Clermont ».
Nous remercions chaleureusement Madame Brial-Carton de nous donner
l’autorisation de reproduire son texte.
Le mobilier de la cathédrale est très pauvre : il a été presqu’entièrement détruit à la Révolution : il reste seulement quelques statues, comme celle de saint Jean ci-contre, un candélabre….
On sait qu’il y avait un splendide lutrin, figurant un aigle, des tapisseries, qui, elles , ont été vendues après la Restauration et sont actuellement en Russie. Un tableau d’un chanoine de Clermont, Annet Regin, légué par par lui à la chapelle Sainte-Anne, a été préempté par l’Etat, mais placé dans le Trésor de la Cathédrale d’Albi.
TABLEAUX
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