Le comte saint Genès créa un monastère de femmes au VIIe siècle . Ce monastère devint l’église Notre-Dame. Le Libellus, au Xe, cite 5 églises, dédiées à la Sainte-Croix, à saint Pierre et à saint Cécile, à saint Paul et à saint Victor. Ces églises disparurent, sauf 2, avant le XIIe.
Le titulaire de l’église est Notre Dame, dans sa nativité.
Au XIIe, il y eut création d’un chapitre de 16 chanoines et un doyen, dans l’église Notre-Dame, chapitre réformé par l’évêque Hugues de la Tour au XIIIe. Au XVIIe, la paroisse trop à l’étroit dans l’église Saint-Paul, s’installe dans la collégiale Notre-Dame. En 1682, le chœur menaçant ruine est reconstruit. C’est le chapitre qui présente encore en 1730. Au XIXe, on reconstruit le clocher.
Un porche, surmonté d’une tribune, précède la grande nef de trois travées, flanquée de bas-côtés. Il n’y a pas de transept ; le chœur comporte un déambulatoire et 4 chapelles rayonnantes. La haute nef possède trois travées du Xe siècle, avec des baies étroites.
Au rez de chaussée, le narthex possède une triple arcade, portée par des colonnes de marbre cipolin reprises d’un monument antique et sciées. Deux chapiteaux de feuillages les surmontent.
C’est à l’extérieur que l’on peut admirer les vestiges du choeur roman : les quatre chapelles rayonnantes sont contrebutées par des colonnes contreforts. La pierre blonde est l’arkhose du Puy Chateix. Un bandeau souligne les fenêtres, et les chapiteaux possèdent un feuillage touffu.
Deux chapiteaux romans surmontent les colonnes antiques dans le bas du narthex. Les chapiteaux de la tribune sont sans doute refaits. En revanche, d’autres chapiteaux médiévaux ornent l’extérieur du sanctuaire.
Peu de statues, pour la plupart du XVIIIe. On remarquera la statue de sainte Thècle, entre deux lions.
Il reste deux parties d’un retable, avec des statues dorées : Vierge à l’enfant, apôtres, Christ aux liens, sainte Anne, ange.
Au Trésor de la cathédrale se trouve actuellement une chasse émaillée du XIIe, ayant contenu des reliques de sainte Thècle
.
.
.
Signalons également la grande quantité de pierres tombales, et la variété de verrières du XIXe siècle.