Le titulaire de la paroisse est saint Genès , et le curé semble être à la nomination de l’abbé de Massay (abbaye bénédictine Saint-Martin, dans le Cher)
Le titulaire de la paroisse change suivant les époques : en 1653, saint Amant était titulaire, saint Genès patron ; en 1728, le titulaire était saint Georges.
Eglise des XIIe et XIXe siècle, Un monastère existait à Combronde dès 506 ; nef en partie du XIIe.
Trois travées voûtées en berceaux, bas-côtés voûtés d’arêtes avec doubleaux, piliers plats du côté de la nef, trois colonnes engagées sur les bas-côtés.
Transept carré, séparé de la nef par un arc extradossé d’un mur percé de deux baies romanes, voûté en prolongement du berceau de la nef. Deux collatéraux en berceau perpendiculaire.
Chevet arrondi en demi cycle, collatéraux se finissant en deux absidioles en hémicycle.
L’église romane, conserve trois fragments de colonnes en marbre gris veiné de blanc, galbées, à astragale attenante au fût (diam. 0,23) : l’une supporte le bénitier de la nef ; la plus complète est remployée dans la fenêtre géminée de la tour au-dessus du transept septentrional (haut. 0,91) ; la troisième, brisée, gît dans le jardin de la cure. (Fournier Pierre-François. Clermont-Ferrand. In: Gallia, tome 23, fascicule 2, 1965. pp. 389-411 )
Au hameau de Chavanon, sur le territoire de la paroisse, église désaffectée d’un prieuré de grandmontains.
Une série remarquable de chapiteaux se trouve dans la nef : singe cordé bien sûr, mais hommes avec arbres et fruits, lion, feuillages….
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Il reste peu de statues dans l’église ; peut-être ont elles été mises à l’abri lors de la restauration de celle-ci, et pas encore redéposées?
On peut admirer un très beau saint Jean-Baptiste, un saint Joseph (?) du XVIIIe, et un saint Genès du XIXe
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Une des chapelles latérales garde le souvenir des morts de Combronde pendant les guerres.
Légende des reliques de saint Genès le comte (fête le 5 juin)
Saint Genès avait rendu service à saint Médulphe, qui lui envoya en remerciement un essaim d’abeilles. De tout temps, le jour de la fête du saint, un essaim allait se poser sur le clocher de l’église, qui abritait ses reliques. Or en 1858 commencèrent les travaux pour l’établissement d’un nouveau clocher. Voici ce que relate l’abbé Mosnier dans ses travaux sur les saints d’Auvergne, reprenant un témoignage de l’architecte Mallay (Les saints d’Auvergne, p 580) :
« Lorsque, il y a quelques années, le vieux clocher de Combronde fut démoli, les abeilles, arrivées comme par le passé pour y prendre gîte, ne trouvèrent plus leur asile annuel ; elles voltigèrent quelque temps au-dessus de l’église, comme pour s’orienter, puis elles prirent d’un vol rapide la direction du château de Chavanon, berceau de la famille de saint Genès, et vinrent s’abattre au milieu des débris de l’ancienne chapelle romane dépendant de la vieille habitation ». …. Mallay écrivit alors à M. Arnaud, maire de Combronde, qui lui répondit qu’il avait fait transporter à Chavanon une partie des reliques du saint.
